Le 11 janvier 2007. Tout juste débarqué sur les rives de l'Erdre, Luigi Pieroni n'a qu'une hâte : se retrouver sur le terrain avec ses coéquipiers. Le Diable Rouge veut retrouver son meilleur niveau au FC Nantes qu'il espère voir sortir rapidement de la zone rouge. Il se dit prêt à relever le challenge.
Qu'est-ce qui vous a décidé à venir à Nantes ?
Luigi Pieroni : C'est vrai, dans un premier temps, il y a eu un choix à faire entre Nantes et Toulouse. Il y a eu un intérêt de Toulouse mais je n'ai pas eu de contact direct. Avec Nantes, j'ai eu une discussion avec l'entraîneur, le président, le staff technique et le staff de la direction. Je suis venu jusqu'ici. Leur discours m'a tout de suite mis en confiance et j'ai senti une grande envie de m'avoir auprès d'eux. C'est ce qui m'a décidé à venir ici. Mon choix était fait après ça. Je cherche aussi à concilier vie sportive et familiale et je pense que c'est une bonne chose de venir dans ce club. Il y a ici un bon groupe pour que je puisse m'épanouir comme je le souhaite.
On a pu lire que vous n'étiez pas intéressé par la lutte pour le maintien...
Luigi Pieroni : Je n'ai jamais dit que ça ne m'intéressait pas. Je sors d'une période difficile à Auxerre et je me posais la question de savoir s'il était bon pour moi de venir dans un club où il y a déjà une certaine pression. Je suis passé au-dessus de ça. C'est un challenge à relever. J'y suis prêt. Je connais le groupe, la qualité des joueurs. Nantes n'est pas à sa place.
"On sent un bon groupe et une solidarité"
Avez-vous échangé avec vos coéquipiers ?
Luigi Pieroni : Oui, avec quelques-uns hier soir, quelques-uns ce matin et les autres que je vais rencontré d'ici peu. Je les connais un peu pour avoir joué contre eux, mais sans plus. Ceux que j'ai déjà rencontré ont été très gentils. Ils m'ont bien accueilli. On sent qu'il y a un bon groupe et une solidarité.
Votre arrivée suscite beaucoup d'attente...
Luigi Pieroni : Ca fait partie de la pression. Je suis là pour marquer des buts, aider l'équipe et le Club. On va tout faire pour gagner des matches. On est là pour travailler.
Le jeu collectif nantais a-t-il fait partie de votre réflexion ? L'appréhendez-vous ?
Luigi Pieroni : Non, ce n'est pas quelque chose que j'appréhende. Je vois évoluer les autres équipes de Ligue 1. C'est une équipe qui joue pour le collectif et ça a fait partie des arguments pour que je vienne ici. Les joueurs ne se posent pas de question. Ils jouent les uns pour les autres, le principal étant de prendre des points.
"J'ai hâte d'être sur le terrain avec mes coéquipiers"
Vous sentez-vous apte pour jouer face à Nice ?
Luigi Pieroni : Physiquement, je me sens bien. J'ai quand même fait toute la préparation avec Auxerre, j'ai joué un peu en Coupe de France. J'ai hâte d'être sur le terrain avec mes coéquipiers parce que j'ai envie de donner beaucoup à ce Club et à cette équipe. J'ai hâte d'être sur le terrain, samedi.
Les infrastructures du Club et la ville ont-ils fait partie de votre choix ?
Luigi Pieroni : Ce sont des critères importants. La vie sportive et familiale ne vont pas l'un sans l'autre. Si on n'est pas bien au niveau familial, on ne peut pas être bon sur le terrain. J'essaie de concilier les deux. Je suis venu mardi pour la première fois à Nantes. J'ai été agréablement surpris par les installations, le centre d'entraînement, le stade et la ville qui m'a l'air très agréable aussi. Ca fait un tout.
La sélection avec les Diables Rouges fait-elle partie de vos priorités ?
Luigi Pieroni : Non, mes priorités sont le Club, le maintien en Ligue 1. L'équipe nationale passe après le Club. Si on est bon en club, c'est là qu'on peut être sélectionné.
"Mathieu Berson a été très positif"
En évoluant face à Nantes, tu n'as pas laissé de bons souvenirs, notamment en coupe...
Luigi Pieroni : (rire) C'est vrai. C'est une équipe mythique, un grand nom, un grand club. C'est aussi une équipe de coupe et j'ai la chance d'y être encore (Ndlr : Auxerre a été éliminé, dimanche, en 32e de finale)
Avez-vous parlé du FC Nantes avec d'autres joueurs avant de venir ?
Luigi Pieroni : Oui, j'en ai parlé autour de moi et j'ai eu des échos assez positifs. Ma femme en a pris aussi de son côté. J'ai joué l'an passé avec Mathieu Berson et les échos ont été très positifs. On a hâte d'être ici en famille pour commencer un nouveau challenge à trois.