Hier interview de Barthez dans l'équipe :
"Les gars doivent se rendre compte à quel point ils ont de la chance de vivre dans cette région avec une qualité de vie exceptionnelle, de jouer dans ce club qui a un merveilleux centre d'entraînement, un superbe stade, de magnifiques supporters qui ne foutent pas la m**** et 30000 spectateurs à chaque match pour suivre un des derniers du classement."
Et l'interview complète de Fab
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L'EQUIPE
Extrait de l'interview réalisé par Olivier Margot :
[...]
Si Nantes descendait, vous resteriez au club ?
Si on descend en ligue 2, je ne serai plus la. Et je n'ai qu'une envie, c'est d'être là et de respecter le contrat que j'ai passé avec le président Roussillon. Je ne ferai pas une saison en Ligue 2, non. Est ce que j'arrêterai ? Je ne sais pas du tout. Il faudrait que je retrouve le même genre de président, un homme qui me laisse carte blanche sur le terrain et en dehors. Attention, je ne me place pas hors de toutes règles. Mais, à 35 ans, je pense me connaître.
"On trouve toujours quelques échos du vestiaire, à gauche, à droite. Des déclaration anonymes."
Aujourd'hui, quel est le plus important pour le FC Nantes?
L'unité du groupe. La priorité, c'est le vestiaire. Je ne vais pas vous le décrire : ce qui se passe dans le vestiaire doit rester dans le vestiaire. A Nantes, on a du mal à le comprendre et c'est une énorme erreur. On trouve toujours quelques échos du vestiaire, à gauche, à droite. Des déclaration anonymes. Et quand vous demandez qui a parlé, evidemment, c'est personne. Parfois, on se regarde de travers, les joueurs, le staff technique, le staff médical... Ca fait mal de ne pas savoir à qui on dit bonjour le matin.
On dit qu'à Nantes le poids des anciens est très important, est ce vrai ?
Je ne suis pas obligé de faire avec, alors je ne fais pas, voila. On sent leur présence, c'est sur. Je prefere les gens qui critiquent le fassent haut et fort. Sinon, comment croire ce qu'ils disent et aller au combat avec eux ? C'est la différence avec un Suaudeau, un Denoueix, qui inspirent le respect.
Assez vite, vous vous etes élevé contre vos conditions d'entrainement...
Pour moi, de bonnes conditions d'entrainements sont celles d'un match. C'est ca, le haut niveau. Quand on est dans le but, on doit avoir devant soi la ligne des six metres, le point de penalty, la ligne des 18... Bruno Martini, quand il était le gardien d'Auxerre, demandait que le terrain soit arrosé chaque matin parce que, le samedi soir, quand il jouait, l'herbe etait humide. Je n'ai rien inventé, j'ai retenu.
"J'ai proposé à Georges qu'on passe au marquage individuel."
On a laissé entendre que vous etiez intervenu dans la mise à l'écart de Georges Eo.
Je ne suis pas intervenu. Je n'ai jamais imposé quoi que ce soit. Par exemple, j'ai proposé à Georges qu'on passe au marquage individuel. Il m'a répondu : "Je préfère la zone". Fin du débat. Le patron, pour moi, c'est l'entraîneur.
Vous n'avez joué quasiment que dans de grandes équipes. Vous voila dans un club mal classé. Qu'est ce que ca change pour un gardien ?
Ce qui change, c'est le niveau de jeu. Vous ne jouez plus avec Liza, ou Thuram, ou Rio Ferdinand. Vous ne pouvez plus anticiper de la même maniere. Il faut parler un peu plus, sortir un peu de son rôle. C'est la première fois que je me retrouve dans ces conditions... Un gardien a besoin de manifester sa présence. Avec un joueur de très haut niveau, il faut être agressif pour le réveiller. Avec un joueur d'un niveau moins élevé, il faut avoir une attitude plus pédagogique. Et aussi de secouer de temps en temps. J'ai connu ca à Marseille, à Monaco, en équipe de France, où je me suis attrapé avec un Thuram, un Manu Petit pour le bien de tous. Il ne faut pas hésiter : sur un terrain, on n'a pas le temps. D'ou l'importance de ces petites discussions au vestiaire, en prenant un café, lors des étirements....
"Jean-Jacques Pierre est un stoppeur d'avenir. C'est un gars formidable, toujours à l'écoute."
Quels sont les devoirs d'un Fabien Barthez ?
Je ne peux pas appeler ça des devoirs. Ce qui est sûr, c'est que je ne suis pas là pour contruire un palmarès, une carrière. Je suis là pour le plaisir du foot, en somme comme un amateur qui serai un professionnel. Qu'ils soient bons quand ils jouent avec moi, c'est ce que mes équipiers peuvent m'apporter. Moi je suis un vieux, je leur apporte mon vécu. J'explique comment j'ai vu fonctionner les meilleurs. Zidane toujours avec sa bouteille d'eau. Blanc avec ses poches de glace. Thuram qui fait des longueurs seul dans son coin. Liza et ses séances d'étirements. Je les ai regardés faire et, par la suite, je l'ai fait. A Nantes, Jean-Jacques Pierre est un stoppeur d'avenir. C'est un gars formidable, toujours à l'écoute. Un jour, il m'a dit : "Tabien, je ne suis jamais fatigué après les matchs". J'ai répondu : "C'est bien là le problème". Je suis sûr qu'un jour prochain il sortira du terrain vraiment fatigué.
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Jeu 8 Mar - 16:43
Lol