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 Superbe Interview d'Emerse Fae

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jujufan
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jujufan


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MessageSujet: Superbe Interview d'Emerse Fae   Superbe Interview d'Emerse Fae Icon_minitimeVen 20 Avr - 19:36

Blessé, Emerse Faé ignore s’il rejouera sous le maillot jaune et vert. Spectateur des dernières productions nantaises, le milieu jette, pour But! Nantes, un regard sans concession sur le parcours du FCNA.


Emerse Faé, prenons d’abord des nouvelles de votre santé. Vous n’avez plus joué depuis le déplacement à Monaco. Qu’en est-il de votre phlébite ?
J’en saurai plus la semaine prochaine. Je passe une échographie mardi. Au niveau des sensations, ça va. Je suis le traitement qu’on m’a prescrit et il n’y a aucune raison que ça n’évolue pas favorablement. Je dois éviter les efforts, je ne peux pas aller au contact. Je me repose, je bois beaucoup et je porte des bas de contention. On n’a pas fixé de date pour la reprise.

Avez-vous fait une croix sur la fin de la saison ?
Certainement pas. J’ai encore bon espoir de retrouver les terrains. Je suis un compétiteur. Même si j’avais eu une blessure plus grave, je ne me serais pas résigné. J’espère rejouer rapidement car le terrain me manque et, dans ces cas-là, je ne suis pas bien dans ma tête.

Vous avez assisté samedi dernier depuis les tribunes au match nul de vos coéquipiers face à Lens. Le FC Nantes n’avance pas et reste lanterne rouge…
Ça se corse. Nice a désormais six points d’avance et va être dur à rattraper. Il va falloir gagner au Parc des Princes. Le nul contre Lens n’arrange pas nos affaires. C’est un mauvais résultat. Ça deviendrait encore plus improbable en cas de défaite à Paris car le PSG aurait huit points d’avance. Et quand on regarde le calendrier avec les déplacements à Bordeaux, Lyon, la réception de Rennes ou de Toulouse… Statistiquement, on a peu de chances de s’en sortir. Mais les statistiques, on s’en fout. Mathématiquement, on n’est pas condamnés. Il faut garder la foi.

Sentez-vous le groupe concerné par la menace de relégation ?
On ne peut pas dire que le groupe manque d’envie. Mais je le répète, il faut avoir la foi. Le groupe doit raisonner comme moi. Ça se joue sur le terrain mais également en dehors. Ce serait un scandale de renoncer. La Ligue 2, ça ne ferait plaisir à personne. Plusieurs facteurs peuvent expliquer nos contre-performances : la pression, la fatigue. Mais on ne doit pas se réfugier derrière ça.

Le FC Nantes se déplace au Parc des Princes samedi. Quel regard portez-vous sur le parcours chaotique du PSG ?
Le PSG est bien ces derniers temps. Mais ça reste une équipe fragile à domicile. Il s’agira d’être bien dans le coup d’entrée de jeu et d’exploiter les contres qui s’offriront à nous. Et puis, le PSG n’est pas habitué à jouer le maintien, contrairement au FC Nantes ou à Troyes. C’est une situation inacceptable pour les supporters parisiens. Si on les fait douter, ils peuvent se mettre le public à dos et devenir fébriles.

Le FC Nantes souhaitait décaler cette rencontre au dimanche. Canal+ et la Ligue en ont décidé autrement. Cette décision vous sera-t-elle préjudiciable ?
Ce ne sera pas une excuse en cas de défaite. En Ligue des Champions, les équipes sont habituées à jouer le mercredi puis le samedi dans leur championnat. Elles enchaînent les matchs. La décision est prise. Le plus important, c’est ce qui se passe sur le terrain. Des inégalités, il y en a dans la vie de tous les jours. Certains clubs sont privilégiés. Ça a toujours existé. On sait qu’on n’a pas le poids de l’OM, du PSG ou de Lyon. Peut-être qu’un jour le rapport de force s’inversera mais on ne va pas passer notre temps à nous morfondre.

Personnellement, comment jugez-vous votre saison ?
Je suis déçu non pas par mes performances mais par le déroulement de la saison. J’ai été blessé à des moments clés. Ma première blessure est intervenue fin janvier alors qu’on rencontrait des concurrents directs pour le maintien. Et je suis de nouveau blessé alors que la fin du championnat approche et qu’on a besoin de tout le monde pour sauver le club. C’est ce qui me déçoit. Ces blessures ont presque tout gâché. Elles sont arrivées au mauvais moment et me laissent un goût d’inachevé.

Le FC Nantes a déjà évité la relégation de justesse en 2000 puis en 2005. La situation est-elle comparable cette saison avec celle que vous avez connue il y a deux ans ?
Non, c’est différent dans la mesure où on a passé la majeure partie de la saison en position de relégables. Ce n’est pas un hasard.

« Si on devait descendre, j’aurais honte »

Ressentez-vous une forme de pression, qu’elle soit liée à l’environnement médiatique ou au mécontentement des supporters ?
Non ! Ce n’est pas une excuse. On est professionnels. Il y a aussi des contraintes. On doit se donner à fond sur le terrain. Que voulez-vous répondre aux journalistes qui nous critiquent ? C’est normal. On est lanterne rouge quand même ! Vous écrivez parfois des trucs qui ne font pas plaisir aux joueurs mais c’est logique. Toutes les équipes de Ligue 1 ont une forme de pression. Mais à Nantes, l’environnement n’est pas hostile. Avec la sélection ivoirienne, on peut parler de pression. A Nantes, on joue devant plus de 30 000 supporters alors qu’on est derniers. C’est un avantage. Qu’est-ce qu’ils peuvent faire de plus ?

Récemment, Serge Le Dizet est sorti de son silence en critiquant sévèrement les dirigeants en place et en affirmant qu’une descente en Ligue 2 serait logique, eu égard à la politique menée par les caciques de la maison jaune depuis 2001…
J’ai lu et entendu. C’est un peu facile de sa part alors qu’il n’est plus au club. Il ne faut pas oublier qu’il était le coach en début de saison. On avait un effectif extra mais il n’a pas su gérer ce groupe de qualité. Il n’a pas été à la hauteur. Peut-être que les objectifs fixés étaient trop élevés pour lui ? Il aurait dû se remettre en question et faire son autocritique. Selon moi, notre situation actuelle est due en grande partie à Serge Le Dizet. Sa responsabilité, je l’estime à 60 %.

C’est un peu facile et réducteur d’attribuer cette place de relégable à l’entraîneur. Ce sont les joueurs, dont vous faites partie, qui sont sur le terrain !
Oui mais quand vous partez en stage avec un groupe et que vous travaillez tactiquement avant de changer au bout de trois matchs de championnat, ça ne rime à rien. On a travaillé le 4-5-1 et on l’abandonne après une défaite contre Lyon et deux nuls à Nice et face à Troyes. En gros, le stage d’un mois et demi n’a servi à rien, si ce n’est pour la préparation physique. Et puis il a commencé à remettre en cause le recrutement.

Normal puisque les joueurs qui sont venus garnir l’effectif n’étaient pas ceux que Serge Le Dizet souhaitait…
Le recrutement n’est pas une excuse. En Espagne, le coach de Valence n’a pas non plus choisi ses recrues. Ce sont pourtant des joueurs de qualité et ça ne les empêche pas d’être à la lutte pour le titre et d’avoir fait une bonne Ligue des Champions, malgré l’élimination par Chelsea. Serge Le Dizet a fait n’importe quoi. Je ***çois qu’il soit important qu’un entraîneur choisisse ses joueurs. Mais quand on voit les qualités de Christian Wilhelmsson, qui joue à la Roma… Il ne faut pas se réfugier derrière ces excuses. Honnêtement, quand on est entraîneur du FC Nantes, il faut être *** pour se priver ses services de Jean-Jacques Pierre ou pour virer Gilles Yapi. Il fait allusion aux erreurs des autres mais il oublie d’évoquer les siennes. Il y avait bien longtemps qu’il me décevait. Ce n’était plus le Serge Le Dizet que j’avais connu au centre de formation. J’y croyais malgré tout. Je me suis dit qu’on allait relever la tête. Ce n’est pas pour deux défaites qu’il fallait tout remettre en cause.

Rudi Roussillon a limogé Serge Le Dizet mais Georges Eo, son remplaçant, n’a pas eu de meilleurs résultats…
Non. Ça n’a pas été mieux mais ça ne m’étonne pas parce qu’il n’y avait pas beaucoup de différences entre les deux. Ils avaient à peu près les mêmes méthodes et les mêmes idées. Et puis, la manière dont Georges Eo est arrivée aux commandes, ce n’est pas humain. Si j’avais fait ça, je ne pourrais pas me regarder dans une glace. Il était encore adjoint de Serge Le Dizet qu’il posait déjà sa candidature pour lui succéder ! C’est un manque de respect vis-à-vis de Serge Le Dizet. Quitte à changer, autant que ce soit différent. Il ne fallait pas tout bouleverser mais il s’agissait de marquer le coup.

Où est la politique de rupture avec l’intronisation du duo Michel Der Zakarian-Japhet N’Doram ?
Ce sont des Nantais mais qui ont aussi joué ailleurs. Michel Der Zakarian sait se faire respecter. Il ne manque pas de charisme. Le FC Nantes est un club familial. Nous, les joueurs, on nous met à l’aise et ça n’incite peut-être pas à se donner à 100 %. Il nous fallait un coach qui ait du caractère. C’était un joueur de tempérament. Il nous transmet ses valeurs. Japhet N’Doram aussi.

Quel que soit le verdict à la fin de la saison, votre départ semble inéluctable…
Ce qui m’intéresse, c’est de sauver le club et de revenir le plus vite possible. Le reste, c’est secondaire. Et puis, entre le dernier match de championnat et la fin de la période des transferts, deux mois s’écouleront. C’est long. Je ne me prends pas la tête avec ça. Ce n’est pas une obsession. Mais c’est le destin. C’est la loi du football. J’aurais pu partir l’été dernier. Le club ne m’a pas mis de bâtons dans les roues pour m’obliger à rester mais le projet qu’on m’a alors exposé m’a séduit. Il cadrait bien avec mes objectifs de progression mais on est passé à côté.

Un départ du FC Nantes, votre club formateur menacé de rétrogradation après quarante-quatre saison consécutives en Ligue 1, qu’est-ce que ça vous inspirerait ?
C’est le pire des départs qu’on puisse imaginer, surtout si je ne peux plus jouer d’ici la fin de la saison. Ce serait vraiment le pire scénario. Je pense aux salariés qui vont perdre leur emploi à cause de nous. Si on devait descendre, j’aurais honte !

Source : Football365
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MessageSujet: Re: Superbe Interview d'Emerse Fae   Superbe Interview d'Emerse Fae Icon_minitimeVen 20 Avr - 19:39

Tout à fait d'accord avec Emerse mais Serge a sa part de raisons aussi dans son interview.

Tout le monde sait que les dirigeants Nantais ne sont pas pour rien dans ce désastre !
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