Tout sur les matchs de la saison 2006-2007

Nantes/Paris a 18h source "le jaune de coeur" (magazine officiel du FCN pour ceux qui ne le connaisse pas)
Ba dans ce cas la je vais au match et il y a des chances pour que je puisse rester attendre Mickael a la fin du match!!

Qui vient alors???

Mickaël : J'y crois encore

Mickaël Landreau, le gardien du PSG, croit en des jours meilleurs. Pour relever la tête, l'ancien nantais met en exergue des valeurs prônées par son entraîneur : travail, concentration et cohésion. Avant « son » rendez-vous à Nantes, Micka entend assurer la qualification du PSG en Coupe UEFA, dès jeudi face à Tel Aviv.

PSG-Bordeaux

« Nous ne nous contentons pas de la situation actuelle. Je ne m'attendais pas à vivre cela sur une période aussi longue. Je savais cependant que certains moments allaient être délicats, surtout qu'il s'agit pour moi d'un nouveau départ. Nous nous sommes mis dans cette situation et nous allons nous en sortir collectivement. Nous devons tous aller dans le même sens, c'est ce qui nous permettra d'être là demain. »

Son bilan

« Comme prévu, je suis moins sollicité qu'à Nantes. Je regrette de ne pas être plus décisif et de permettre au club de glaner quelques points supplémentaires. C'est frustrant. Maintenant, malgré l'énorme pression inhérente à ce club, je vibre au quotidien. Cela nécessite une grande concentration et cela va me servir dans l'avenir. Le PSG reste un challenge excitant qui me permet de grandir. »

Son implication

« Je m'investis toujours à fond. A l'image de l'équipe, je donne beaucoup et j'espère que le temps nous donnera raison. Il peut encore se passer de belles choses cette saison. Je n'aime pas top dresser des bilans après 3 ou 4 mois de compétition. J'ai signé pour 4 saisons au PSG et j'entends m'inscrire dans la durée. Si le club veut progresser, il doit d'ailleurs penser à long terme. J'ai envie de réussir à Paris. »

Guy Lacombe

« C'est important d'être derrière le coach. Ce qui s'est passé dimanche avec le Président va dans ce sens. Après tout, notre cas personnel importe peu, nous devons penser à l'entité « club ». Nous devons tous apporter notre pierre à l'édifice et donner le maximum au moment présent. J'essaie de montrer l'exemple au quotidien en étant irréprochable lors des entraînements. Au-delà du coach, les résultats fragilisent ou renforcent un groupe. Nous sommes tous dans le même bateau et avons tous notre part de responsabilité. Voilà pourquoi nous formons un groupe. »

L'équipe de France

« L'Equipe de France est au-dessus de tout ça. La sélection est pour moi un fil rouge et je prends chaque convocation comme une expérience enrichissante à vivre. »

PSG-HAPOEL TEL AVIV

« Si nous gagnons ce match, nous avons 90% de chance de nous qualifier. Nous traversons une mauvaise série et il faut maintenant repartir de l'avant. »

Les supporters

« Certains nous sifflent, d'autres nous encouragent. Je comprends leur réaction, mais si nous devons réussir c'est tous ensemble. La défaite contre Bordeaux a fait mal, mais pas autant que celle contre Lens. »

Un regret

« Non aucun ! Signer à Paris, c'est grandir. On se doit d'être responsable par rapport au club et aux supporters. Je vis tout à fond, je ne suis pas quelqu'un qui fuit ses responsabilités. Chacun doit faire un peu mieux et donner un peu plus. Il faut se serrer les coudes. Mais j'y crois, je suis optimiste. »

Dimanche, Paris (14e) se rendra à Nantes (18e). Comment appréhendez-vous votre retour à la Beaujoire, où vous avez évolué durant dix ans ?

Ce sera forcément un événement chargé d'émotion pour moi. Cette date du 26 novembre, je l'ai en tête depuis plusieurs semaines. Je sais que beaucoup de gens m'attendent. Mais il ne s'agira pas d'oublier la réalité du terrain : nous viendrons à Nantes pour gagner et repartir de l'avant. Car je n'oublie pas que le PSG vit le pire début de saison de son histoire [16 points pris en 14 matchs].

En quittant le FCNA pour la capitale durant l'intersaison, vous attendiez-vous à vivre des moments difficiles ?

Il est trop tôt pour tirer un bilan après seulement trois mois. Si j'ai signé pour quatre ans au PSG, c'est bien pour y mener un projet à long terme. Pour moi, Paris, c'est grandir.

Quelles différences notez-vous depuis votre arrivée à Paris ?

On m'avait prévenu : ce club vit constamment sous pression. Mais le challenge sportif est d'autant plus intéressant que rien n'est facile. Dans le jeu, je suis nettement moins sollicité. C'est d'ailleurs frustrant car j'ai le sentiment de ne pas me montrer assez décisif.

Quel regard portez-vous sur les Canaris, 18es et premiers relégables ?

Cela ne me laisse bien sûr pas insensible. J'aime ce club, c'est ma deuxième famille. Mais par respect pour les gens qui travaillent à Nantes, je ne préfère pas m'immiscer dans leurs problèmes internes.

Pour vous succéder dans les buts nantais, George Eo titularise depuis huit matchs Vincent Briant (20 ans). Comment jugez-vous ses prestations ?

Il est arrivé dans un contexte délicat, après le limogeage de Serge Le Dizet. Ce qu'il réalise à son âge est déjà énorme.

Mickaël Landreau, le gardien du Paris Saint-Germain, s'est exprimé au Camp des Loges lundi à l'issue de l'entraînement. La situation du club après la défaite contre Bordeaux a été longuement évoquée. Le gardien bis de l'équipe de France fait face à ses responsabilités et croit que Guy Lacombe doit rester.

Mickaël, le groupe est-il toujours derrière Guy Lacombe ?
Le président (Alain Cayzac) a raison quand il dit que ce serait populaire de changer d'entraîneur. On ne doit pas se rejeter la responsabilité les uns sur les autres. C'est nous qui sommes sur le terrain. C'est le plus mauvais départ du PSG, on en est là. Si c'est comme ça, c'est qu'il y a quelque chose qui est mal fait mais c'est à travers l'unité qu'on s'en sortira.

Selon vous, votre entraîneur est-il encore plus fragilisé par cette nouvelle défaite à domicile samedi soir ?
Quand on est dans une situation difficile, c'est parce que tout n'est pas bien fait. C'est évident que la situation n'est pas facile mais il faut prendre conscience que quelque soit la situation, c'est le fait d'être ensemble qui peut nous permettre d'avancer.

Est-ce la défaite contre Bordeaux qui vous a fait le plus mal cette saison ?
Non, c'est celle contre Lens paradoxalement. Contre Bordeaux, le climat avant le match était hostile.

Hostile ?
Le contexte ne nous a pas aidés ! Contre Bordeaux, il fallait repartir de l'avant à l'inverse de Lens. On venait de faire de bons matches avant d'affronter Lens.
Contre Bordeaux, tout le monde attendait quelque chose. Durant la semaine, on nous a attaqués dans les médias.

Le PSG regarde t-il plus derrière lui maintenant que devant lui au classement ?
Le championnat peut évoluer rapidement. Et je tiens à dire qu'il y a la Coupe de France, qu'en UEFA on n'est pas tués et je suis optimiste, on peut faire quelque chose en championnat. Le plus difficile c'est de commencer et d'enchaîner une série. A Paris, ce n'est jamais facile, je le savais avant de venir.

Et vous êtes pourtant venu !
Venir ici, c'est un challenge pour moi mais pas sur deux ou trois mois. J'ai signé quatre ans, je ferai le bilan plus tard. Je suis à Paris pour grandir, je m'investis totalement et je continue à avoir confiance. Je suis ici pour un projet.

Vous êtes plus en retrait que lors de votre période nantaise. Pourquoi ?
Je n'apporte pas à l'équipe ce petit plus, ce côté décisif que j'apportais à Nantes. Mais je suis toujours à fond. J'aime partager et j'essaie d'être irréprochable. On s'investit de la même manière à Nantes qu'à Paris mais c'est aussi fonction de ce qu'on peut vivre. Chaque personne ici à un rôle important. J'ai pris aussi la parole dimanche devant le président, vous voyez !

Compte tenu du contexte, pensez-vous que les deux matches cette semaine en UEFA et en Ligue 1 sont décisifs pour Paris ?
J'entends ça depuis que je suis arrivé ! Compte tenu du contexte oui bien sûr, je ne vais pas vous dire que ces matches ne sont pas importants. Mais je raisonne à plus long terme. Il ne faut pas voir à deux ou trois mois. On est sur une mauvaise série, on doit repartir. Si on gagne contre Tel Aviv, on est qualifiés à 90%. En Championnat contre Nantes dimanche, on est à un tournant essentiel, c'est vrai.

Pensez-vous être menacé en équipe de France par les mauvais résultats de votre club ?
Je crois que l'équipe de France est à part. L'équipe de France, c'est le fil rouge de ma carrière mais les critères sont autres, ils sont différents et il y en a plus.

Vous êtes donc optimiste pour la suite ?
Oui, il y a plein de choses à faire au PSG. Il faut se serrer les coudes et c'est l'unité qui nous sauvera.

À quelques jours de son retour à la Beaujoire, le gardien du PSG avoue avoir le coeur serré.
Méfiance, méfiance... En préambule à la conférence de presse qu'il a donnée hier au Camp des Loges, Mickaël Landreau a demandé aux reporters audiovisuels de ne surtout pas dénaturer ses propos après montage. Une requête qui traduit le manque de sérénité des Parisiens et le sentiment de paranoïa qui les habite après un nouveau revers à domicile contre Bordeaux. Dimanche, cette équipe en crise sera à Nantes, avec, dans ses buts, Mickaël Landreau.

En signant à Paris, vous attendiez-vous à vivre des moments aussi difficiles ?

Non, pas sur une aussi longue durée. Je m'attendais pourtant à ce que ce soit compliqué. Un nouveau départ engendre forcément une remise en question. Mais là, vivre le plus mauvais départ de l'histoire du PSG, je ne l'avais pas imaginé.

Sur un plan personnel, comment jugez-vous votre début de saison ?

Je suis beaucoup moins sollicité qu'à Nantes, mais je n'arrive pas à apporter le côté décisif qui aiderait l'équipe. En ce moment, ça ne veut pas rigoler. Je suis toutefois content de ce que me fait vivre le PSG. La pression est permanente, elle engendre un travail énorme sur la préparation et la concentration. À long terme, ce que je vis aujourd'hui me sera bénéfique. Même si le présent est frustrant.

Vous avez quitté Nantes pour franchir un palier. Estimez-vous que ce soit le cas au sein de ce PSG ?

Encore plus que si l'équipe tournait bien ! Cela pourrait être bien plus facile. Mais si j'arrive à relever ce challenge vu le contexte, mon mérite et ma satisfaction n'en seront que plus grands. De toute façon, à Paris, même quand tu es 3e ou 4e au classement, ce n'est jamais facile. J'en avais été prévenu...

N'avez-vous pas l'impression d'avoir quitté une galère pour une autre galère ?

Les deux situations ne sont pas comparables. Et puis, je ne veux pas raisonner à trois mois. J'ai signé quatre ans, avec un projet à long terme en tête.

Mais vous serez quand même attentif à l'évolution du PSG pour décider de la suite de votre carrière...

Je suis à Paris pour avancer. Pas pour fuir.

On a l'impression que vous revendiquez presque être allé au devant des difficultés en signant à Paris, comme si vous en aviez besoin...

...c'est clair, je m'éclate (ironique) ! Je ne peux pas m'épanouir avec ce que je vis en ce moment. Mais pour moi, Paris c'est grandir.

Votre manque de vécu au PSG vous freine-t-il dans vos interventions au sein du groupe ?

Je ne me freine en rien. Chaque personne agit en fonction de son caractère et de son importance. Mon rôle est, en premier lieu, de donner confiance à l'équipe, d'être irréprochable sur le terrain. Maintenant, vu les résultats, on est tous fragilisés. Le coach et les joueurs. Individuellement, on est logés à la même enseigne que Guy Lacombe. On pâtit aussi des prestations.

Et du coup, le match de Nantes prend l'allure d'un match capital...

Toutes les semaines, on me parle de tournant quand on évoque le prochain match ! Mais bon, c'est vrai qu'avec cinq points d'avance sur Nantes, celui-là sera forcément encore plus particulier. On est 14e et on est sur une mauvaise série, il ne faut pas le nier.

Vous deviez espérer revenir à la Beaujoire dans d'autres circonstances...

J'ai coché la date du 26 novembre depuis que j'ai le calendrier... Au niveau émotionnel, ça va être un moment fort de ma carrière. Je n'oublierais jamais ce que j'ai vécu à Nantes, des choses incroyables sur le plan sportif, mais aussi humain. Et puis, là-bas, tout le monde m'attend. Cela fait trois semaines que je suis inondé de messages, les fans veulent absolument être au stade pour mon retour, on ne me parle que de ça...

Quelle est la première chose que vous ferez au stade, dimanche soir ?

Déjà, ça va me faire drôle de me retrouver dans le vestiaire des visiteurs ! Je ne sais même pas si je viendrais sur la pelouse avant le match, je la connais tellement. Et puis je risque d'y croiser tellement de gens qui voudront me parler. Ma priorité restera le résultat.

Que regard portez-vous sur le début de saison nantais ?

Je n'ai pas envie de m'immiscer dans la vie des autres. J'ai des amis au FCNA, c'est ma deuxième famille, j'aime ce club, je ne peux pas être insensible au fait qu'il soit relégable, que mes proches soient malheureux.

Avec du recul, avez-vous des regrets sur votre histoire à Nantes ?

Aucun, j'ai tout vécu à fond.