Après deux dernières années difficiles avec Nantes, l'ex canari se dit serein et déjà prêt à entrer dans la compétition avec le PSG.
Mickaël, que ressentez vous depuis votre arrivée dans le groupe parisien ?
Beaucoup de joie, déjà, et une grande impatience de débuter sous mes nouvelles couleurs. Pour le moment, je n'ai fait que quelques entrainements et un match de préparation. Mais j'ai été accueilli très chaleureusement par le groupe. En retour, je leur ai offert un pot. C'était normal de le faire. Tout va s'enchainer maintenant.
Sylvain Armand répète souvent que les séances de Guy Lacombe lui rappelle celles de Raymond Denoueix à Nantes. Avez vous la même impressiont ?
Sylvain a le droit de penser ce qu'il veut. Moi, je n'aime pas faire de comparaison. Durant ma carrière, jamais je n'ai parlé de mes entraîneurs à Nantes. Je ne vais pas commencer maintenant ! Et puis, c'est difficile pour moi de parler de Nantes. Quoi que je dise, cela risque d'être mal interprété. Et je n'en ai pas envie.
L'image que vous vous faisiez du PSG est-elle conforme à ce que vous avez retrouvé en rejoignant le groupe ?
Pour le moment, on ne peut pas dire que je sois vraiment immergé dans le club. Je n'ai connu le Camp des Loges que cinq minutes, le temps de rejoindre les autres et de partir en stage à Aix-les-Bains. Sinon, l'environnement médiatique ne me choque pas. Par rapport à tout ce que je représentais à nantes depuis deux ans, par rapport à tout ce que j'ai donné et l'exposition médiatique qui était la mienne, je ne suis pas trop déphasé. En fait, je n'ai pas de surprise. On verra en fonction des résultats, mais on n'en est pas là pour l'instant.
Que pensez vous pouvoir apporter à un club comme Paris ?
Mon expérience et mon envie. J'ai dix ans de carrière derrière moi, mais je suis loin d'avoir tout connu. J'ai envie de progresser, de m'imposer dans un autre contexte qu'à Nantes. Je veux tout faire pour que le groupe tourne bien et s'apprécie. A travers le PSG, j'espère aussi franchir des paliers. Au bout d'un certain temps, on ne progresse plus de la même manière. A travers de petits détails, on voit si l'on est un meilleur joueur ou pas. Le mental entre notamment dans cette catégorie. Aujourd'hui, j'aspire à profiter de tout. De vivre ma passion et ma nouvelle expérience au jour le jour. Bien évidemment, j'ai hâte de jouer rapidement devant mon nouveau public. Cela va venir vite. Mais ne brûlons pas les étapes. On a encore le temps de voir venir.
Quelle image avez vous gardez de la Coupe du monde ?
Avant tout, la remise de la médaille. Malgré la déception d'avoir perdu aux tirs aux buts, c'était un moment magique. Une finale de Coupe du monde, quoi qu'on en dise, c'est un événement magnifique à vivre et un rêve de gamain que tu accomplis. Ensuite, il y a les matches face à l'Espagne (3-1) et au Brésil (1-0). Les images me reviennent spontanément en mémoire. Cette coupe du monde, je l'ai vécue intensément. On formaint un groupe compact et soudé. On ne lisait pas la presse, c'était une décision commune. En fait, on n'a pas ressenti l'évènement comme vous l'avez vécu en France. On était dans notre bulle, coupé de tout. On a vu quelques images à la télé, mais c'est tout.
Quelle a été votre réaction en voyant Zidane donner le coup de tête à Materazzi ?
Par pitié, ne retenez pas ce geste. Zidane a été tellement fantastique durant la compétition, je dirais même, à travers sa carrière, qu'il ne faudrait pas garder ce coup de tête comme image finale. Pour moi, il fait partie des cinq meilleurs joueurs de tous les temps. C'est l'égal d'un Maradona ou d'un Pelé. Pour l'avoir fréquenté et vécu une aventure collective à ses côtés, je peux vous assurer que c'est un grand.
Comptez vous postuler bientôt à une place de titulmaire avec les Bleus ?
Si j'ai signé au PSG, c'est que je pense avoir une carte à jouer. On verra bien ce que va faire Fabien. Après, je ne revendique rien. Je ne dis pas que je suis le n°2, simplement que j'espère avoir mon mot à dire dans le futur. Cela viendra petit à petit. En cela, Paris va m'aider à voir plus grand, à franchir mes limites. Si je suis venu, c'est en partie pour cela.
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Sam 12 Aoû - 14:52