Est-ce un résultat qui donne de la confiance ?
Frédéric Da Rocha : Surtout à l'extérieur. Mais c'est à la maison dont nous en avons besoin. Nous avons besoin de points et c'est surtout chez nous que nous devons faire des résultats. Il faut gagner des matches et il sera difficile de gagner à chaque fois à l'extérieur.
Il y a eu du mieux dans le jeu...
Frédéric Da Rocha : Samedi, c'était un mauvais match et, à Marseille, c'était un bon match. Comme je l'ai dit, on est plutôt mieux à l'extérieur. Maintenant, il faut être plus constant, que ce soit à l'extérieur ou à la maison. Si on veut s'en sortir, il faut être réguliers et surtout, les trois points à la maison sont importants ! Tout les points sont importants. Il en reste trente-six à prendre et il en faudrait une vingtaine. Il va falloir se battre.
La paire Diallo - Keserü a-t-elle contribué à cette amélioration dans le jeu ?
Frédéric Da Rocha : Ils ont fait ce qu'il fallait et j'espère que ça va continuer, que ce soit eux ou d'autres. On est tous concentrés pour sauver cette équipe et ce club. Il faudra être généreux comme on a pu l'être hier.
A quoi pense-t-on en s'avançant pour le tir au but qui peut être décisif ?
Frédéric Da Rocha : Vous savez, c'est une loterie. Tous les penalties ont été bien tirés et je me suis dit que ça allait se finir à 13-12 ! Fabien l'a arrêté et je me suis dit "il faut y aller !" On a quand même la pression. On se concentre pour la mettre au fond... Ce qui me gênait, c'est qu'il n'y avait pas de ballon ! (rire)
As-tu cherché la sécurité ?
Frédéric Da Rocha : C'était surtout à la mettre en contre-pied parce que c'est un gardien qui partait vite sur les penalties. C'était surtout le fixer au mieux avant de le mettre à contre-pied.
N'étais-tu pas tenté par une panenka ?
Frédéric Da Rocha : (silence) Non, je la garde pour "Micka", celle-là ! (rire)
Que s'est-il passé après le match ?
Frédéric Da Rocha : Des bêtises ! Il y en a qui mélangent tout. C'est comme ça, ça arrive. Nous avons fait notre boulot... Des incidents comme ça arrivent avec des équipes comme Nantes et Sedan, quand on est mal classé.
La Coupe de France comme une bouffée d'oxygène ?
Frédéric Da Rocha : Je prendrai cette bouffée si on se sauve ! Gagner une Coupe de France, c'est énorme. Si on la gagne, tant mieux ! Mais j'espère surtout qu'on s'en sortira en championnat !